Bibliographie, sitographie et filmographie 

Site internet :

  • Shinatsu, Dracula, le Prince des Ténèbres

http://www.shintasu.com/dracula-le-prince-des-tenebres/

  • Dark Stories, Elizabeth Bathory

http://www.dark-stories.com/elizabeth_bathory.htm#crimes

  • Chez Dracula, Légende

http://chezdracula.free.fr/legende/legende.html

  • Hérésie, Vlad Tepes-Vlad III l’Empaleur

http://www.heresie.com/vlad.htm

  • Wikipedia, Vlad III l’Empaleur

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vlad_III_l%27Empaleur[1]

  • Malach, Légendes du Monde

http://malach.free.fr/Legendes.htm

  • Encyclopédie du Paranormal, Le vampire

http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Vampire

  •  Site de l’Université de Cergy-Pontoise, Le vampire : le mythe indémodable de la littérature

http://www.masteriec.fr/le-vampire-le-mythe-indemodable-de-la-litterature/

  •  Blood, Les Vampires Africains

http://creaturedelamort.e-monsite.com/pages/les-vampires-du-monde/les-vampires-africains.html

  •  Blood, Les Vampires Arabes

http://creaturedelamort.e-monsite.com/pages/les-vampires-du-monde/les-vampires-arabes.html

  • Légendes archéologiques

http://www.Legendesarcheologiques.wordpress.com

  • Dracula, littérature

http://www.dailymars.net/dracula-la-veine-litteraire/

Livres :

  • Valls de Gomis, Estelle, Le Vampire au fils des siècles: enquête autour d’un mythe, Cheminements, 1970
  • Jean Marigny, Sang pour sang le réveil des vampires, Galimard, 2010
  • Bram Stoker, Dracula, 1897
  • Stephenie Meyer, Twilight, Black Moon, 2005
  • Richard Matheson, Je suis une légende, Folio SF, 1954
  • Fabrice Collin, Les étranges sœurs Wilcox: Les vampires de Londres, Gallimard, 2009

Films :

  • Terence Fisher, Dracula, Le Prince des Ténèbres, 1966
  • Catherine Hardwicke, Twilight, 2009
  • Len Wiseman, Underword, 2003
  • Francis Lawrens, Je suis une légende, 2007

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Annexe 2: fiche sur, Je suis une légende

Je suis une légende est un livre qui m’a plus. Je l’ai choisi d’une part parce que son titre m’intriguait et d’autre part, je voulais savoir comment mon espèce pouvait dominer la votre. 

  • Auteur: Richard Matheson
  • Première édition: 1954
  • Résumé: Un homme se nommant Robert Neville vit seul dans le une cité en abandon. Il doit organiser son existence solitaire sans être tuer par les habitants de la ville malade d’un virus incurable. Les habitants ne sont pas humain, ils sont des vampires et leur but est de faire de Robert Neville un des leurs. Il est désormais un être légendaire car c’est le dernier survivant de l’espèce humaine.
  • Ce que l’on apprend sur les vampires: Dans le livre, les vampires sont sensibles à l’ail, aux chapelets ainsi qu’au pieux. L’auteur a apparenté la femme à la sexualité et à donc poursuivit l’idée de « femme vampire symbole de la luxure ». Les vampires sont des créatures de la nuit.

J’ai aimé le livre car les vampires sont vu de manière peu banal et l’idée de faire du buveur de sang une espèce « normal » et de l’humain une « légende » est originale et bien mené. On peut se poser diverse question comme « Qu’arrivera-t-il après l’extinction de l’humanité? ». Le livre m’a plus car au final, il y a tout de même des dialogues entre les vampires et l’humain. L’humain prend conscience que c’est lui le monstre et je trouve ça très osez de la part de l’écrivain qui donne la normalité à un monstre et la monstruosité à un être normal. 

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Tuer un vampire

Les vampire, considérés comme immortels de par leur capacité de ne jamais vieillir , ne le sont en réalité pas du tout et sont destructibles de diverses manières. Vous, les humains vous êtes souvent posé la question de « comment tuer un vampire? ». Je vous donne la réponse. 

Le vampire est un être fascinant que l’on croit fort et invincible, c’est faux. Au XIXème siècle, ses points faibles commencent à être dévoilé comme sa peur de l’ail, de la religion chrétienne et des miroirs. Le vampire ne peut entrer dans une maison sans avoir eu l’autorisation de son propriétaire et ils sont également sensibles aux objets en argent ainsi qu’au soleil. Les points faibles sont apparus pour convaincre les sociétés qu’en faisant certaines démarche, elles seraient protégées.

 

Vampire avec un pieu dans le cœur découver en Bulgarie suite à des fouilles archéologiques.
 Il y a quelques manières pour éviter une transformation. Par exemple, il existe la manière d’enterrer certaines personnes avec une pierre dans la bouche (comme les sorcières). Mais le meilleur moyen pour éviter une transformation est bien évidemment de tuer les vampires.

Pour les tuer, on peut dire que c’est assez « simple » et il y a diverses méthodes:

  • Le décapiter puis le mettre dans le feu ou mettre sa tête entre ses jambes afin qu’il ne puisse reprendre vie.
  • Lui transpercer le cœur avec un pieu (en bois ou en argent)
  • L’exposer au soleil pour qu’il tombe en cendre
  • Lui tirer dessus avec des balles d’argent

Les méthodes ne sont pas très nombreuse mais étaient considéré comme efficaces. Je vous ai dit comment tuer un vampire mais il faut faire attention car le vampire reste tout de même puissant. Il peut donc vous tuer avant que vous lui donniez le coup fatal.

 

 

 

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En conclusion

Pour conclure, le vampire est une créature fortement encrée dans toutes les régions du Monde, mais plus particulièrement en Europe.

Au Moyen-âge, il s’impose en Europe sous l’apparence d’un cadavre en putréfaction sortant de sa tombe, la nuit pour aspirer le sang et l’énergie vitale de ses proies. On retrouve à l’origine de cette croyance tenace la porphyrie, une maladie faisant ressembler ses victimes au vampire folklorique.

Cette image du vampire persiste jusqu’au XIXème siècle, où les écrivains romantique de l’époque, en particulier Bram Stoker, décident de remodeler le vampire afin de répondre aux attentes de la société de l’époque et de le rendre plus populaire. Pour créer son emblématique Dracula, Bram Stoker s’inspire d’un prince roumain, Vlad Tepes III, dit l’Empaleur. Il est aujourd’hui connut pour avoir créer les forêts d’empalés afin de repousser les ottomans qui convoitaient l’Europe de l’est à cette époque. En effet, le vampire romantique est un homme élégant, pourvut de longues canines et d’une peau extrêmement blanche. Il est en général vêtu d’un costume et d’une longue cape.

Suite au succès phénoménale du roman Dracula, la société accueil désormais le vampire à bras ouvert et se l’approprie totalement. Ce phénomène est fortement visible dans le cinéma, où l’on retrouve des films tels que NosferatuDracula, le prince des ténèbres, Le bal des vampires  ou encore Twilight. Le cinéma permet aux vampires de connaître d’avantage de succès et de devenir ainsi la créature surnaturelle la plus appréciée.

C’est dans les années 1970 que le vampire moderne commence doucement son ascension, comme par exemple dans la saga littéraire Entretien avec un vampire, où, malgré une apparence nettement romantique, on constate la sensibilité et l’humanité du héros vampire. Dans les années 1990, la série Buffy contre les vampires propulse le vampire moderne, mais c’est avec la saga littéraire et cinématographique Twilight que sa popularité explose. Il est aujourd’hui nettement reprit dans de divers livres, films et séries.

Mais le vampire évolue également en peinture. On retrouve quelques œuvres mettant en scène, le plus souvent, des femmes vampires, alors symbole de débauche et de luxure, plaçant la femme au-dessus de l’homme comme dans l’œuvre de La femme vampire de Bure-Jones, où la femme est clairement en position de force.

On peut également remarquer qu’à chaque fois que le vampire apparaissait ou réapparaissait dans les sociétés à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, c’était lors d’événements plus ou moins importants. Par exemple lors des crimes de Jack l’éventreur en 1888 ou encore l’entre-deux guerres. Peut-être que le vampire est la créature sur laquelle on met tout sur le dos mais, son image apparaissait souvent lors de période néfaste et c’est sans doute pour cela que dans l’ancienne société, il était vu comme un être cruel.

Le vampire détient donc une grande emprise sur notre imagination depuis des siècles et des siècles, son image ne cesse d’être modifié et ce n’est pas prêt de changer. Peut-être ne sera-t-il plus comme celui de nos jours ?

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Annexe 1: fiche de, Dracula: le prince des ténèbres

J’ai décidé de vous présenter ce film car il est pour moi très intéressant du point de vue de son sens. Je pense qu’il ne représente pas l’histoire de Dracula comme dans le livre mais l’histoire de Dracula après. Ce film, constituerai selon moi une suite au livre de Bram Stoker.

  • Réalisateur: Terence Fisher
  • Date: 1966
  • Durée: 85 minutes
  • Résumé: Malgré les nombreuses légendes circulant sur les vampires dans la région et la terreur que celles-ci font éprouver aux habitants des Carpates, deux couples partent faire du tourisme là-bas. Une nuit,  ils n’ont d’autre choix que de faire une halte car leur cocher (un fanatique envers Dracula) les a abandonné. Par chance ils trouvent refuge dans un imposant château où un étrange domestique les accueille. Au cours de la nuit, l’un des voyageurs est retrouvé égorgé, l’histoire commence réellement ici, en effet, Dracula est revenu de ces cendres et doit être assoiffer depuis ces longues années sans boire (depuis que le Docteur Van Helsing l’a tuer).
  • Ce que nous apprend le film:  Le vampire peut se faire tuer par la lumière du soleil et une croix (qui doit avoir la forme de la croix du Christ) ou encore de l’eau bénite. En 1966, tuer avec un pieu était encore d’actualité. Le vampire peut renaître de ses cendres grâce à un mélange entre les cendres et le sang humain.
  • Pourquoi un future de Dracula de Bram Stoker: Le fait que Dracula soit mort est également présent dans la fin du livre et on ne mentionne aucunement le retour de celui-ci. Dans le film, c’est différent, Dracula renaît de ses cendres. De plus, le docteur Van Helsing n’est plus présent et d’autres personnages différents à ceux du livre de Stoker sont mentionné. Le début du film commence par la fin de Dracula, c’est donc cela qui me permet d’affirmer que c’est une suite, un complément. Le seul point commun est le personnage de Dracula qui est toujours en quête de la réincarnation de sa bien-aimé, ici, Diana.

Le film est muet et je le trouve assez décevant puisque j’aurais aimé que se ne soit non pas une suite mais une adaptation de l’original Dracula. Néanmoins le fait de prendre Christopher Lee comme acteur pour interprété mon père est une très bonne initiative. Connaissant ces deux personnages; je peux voir leur ressemblance. L’idée de faire une suite n’est pas non plus une mauvaise idée puisque le livre nous laisse sur notre faim. Au final, je suis tout de même satisfait de cette oeuvre cinématographique car elle est acceptable pour remettre au goût du jour (à l’époque où le film est sorti) l’image de Dracula.

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Le vampire dans les arts

Vampire de Tatomir Pitariu 

Vampire est une peinture de Tatomir Pitariu qui mêle le folklore roumain du vampire avec l’art. Le peintre, né à Sibiu (une ville dans le Sud de la Transylvanie) tente de nous transmettre les légendes urbaines de son pays à travers son œuvre.

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Tatomir PITARIU, taille maléable, 2009
L’œuvre  nous montre une sorte de chimère que Tatomir PITARIU a nommé »vampire ». La créature qui est représentée a le bas du corps d’un homme dont la musculature est étrangement forte. À partir du fessier et ce qui devrait être le dos de l’homme est modifié en un « dos » inarticulé et bossu où l’on voit l’intérieur du corps.
Enfin, la tête est similaire à celle d’un monstre dont les gros yeux jaunes et globuleux  semblent nous regarder. Des cornes pointus surmontent  sa tête en guise de remplacement des oreilles. Enfin , la créature possède une large bouche dont l’ouverture nous laisse voir deux traits de peinture blanche sur un fond noir : les canines.

Le vampire remplit les 3/4 du tableau et il est posé sur le toit d’une église, comme si les ténèbres dominaient  la lumière. D’autres  éléments  montrent  l’idée de la domination de l’enfer. Par exemple, les teintes de peinture utilisées sont sombre, en effet, il y a une dominance de nuance de gris qui cache le lieu de culte. On peut  certes constater la présence d’une lumière grâce à la pleine lune mais celle-ci illumine le monstre et le met en valeur.

La représentation que le peintre fait du vampire est assez surprenante mais correspond bien au folklore roumain qui décrit le vampire comme un mort en décomposition devenu vivant. La légende roumaine raconte que le vampire est un démon qui a pris l’enveloppe charnelle d’un mort dans le seul but de hanter les humains. Tatomir PITARIU a sans doute voulu représenter cette légende en nous dévoilant une créature mi-humaine, mi-monstre.

La femme vampire de Philip Burne-Jones

Ce tableau a été peint par Philip Burne-Jones en 1897. Comme le montre le titre, l’œuvre représente une femme-vampire.

 

Burne-Jones, la femme vampire, 1898, illustration du Vampire de Polidori
Cette femme est brune avec de long cheveux qui lui tombent sur les coudes. Son teint est pâle et ses lèvres pourpres et entrouvertes laissent entrevoir de petites canines. Cette femme est sans doute une jeune mariée puisqu’elle porte une robe blanche. Le blanc symbolisant la pureté, est en totale opposition avec l’image que renvoi la femme qui le porte, représentant quant à elle la perversion et la luxure. Néanmoins, à droite, l’ombre des cheveux de la jeune femme, (sur une partie de sa robe) évoque son côté maléfique car, elle peut être mis en lien avec les ailes d’un démon.

L’idée de représenter la femme sur l’homme qui semble inerte est original et montre que la femme-vampire domine l’homme humain. La théorie de la domination féminine est également présent dans la structure en pyramide de la peinture. Les deux extrémitées du bas se finissent , du côté gauche sur la tête de l’homme et du côté droit, probablement sur les cuisses de la femme. Sur le haut de la pyramide se situe la tête de la femme.

Le fait que la femme-vampire symbolise l’érotisme est mis en application par la posture du couple qui rappelle celle de l’Andromaque, la chemise ouverte de l’homme et enfin, le lieu où se passe la scène: une chambre comprenant un lit baldaquin.

Le peintre à sans doute voulu représenter la manière dont les femmes de mon espèces étaient vu au XXème siècle.

 

 

 

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Histoires effrayantes mais vraies

 Le vampire s’est solidement enraciné dans la culture populaire notamment grâce aux  petits coups de pouces de parfaits humains, tels qu’Erzébeth Báthory ou encore Gilles de Rais. Ils marqueront l’histoire de part leur extrême cruauté et perversité. A leurs manières, ils permettront au vampire d’étendre son influence en Europe.

L'image est une ablution faite par FlexDreams
Ellizabeth Bathory, par Stanislav Istratov

Erzébeth Bathory (1560-1614) était une comtesse charmante, belle, qui vivait dans un ro. Elle était connue pour ça beauté, son narcissisme et sa coquetterie. Tout le   monde savait qu’elle passait de longues heures à sa toilette. Mais, un jour, alors qu’une de ses nombreuses femmes de chambre lui tira, par mégarde, une de ces nombreuses mèches de cheveux, Erzébeth se mit en colère et piqua sa servante à l’aide d’une épingle. Du sang jaillit de la main de celle-ci et éclaboussa celle de la comtesse. Ce n’était qu’une goutte de sang et pourtant, cette goutte fit jaillir la vraie nature d’Erzébeth. Cet accident tout à fait banal provoqua un fantasme de violence, de sadisme et de perversion chez cette femme. La peau de la main de la comtesse était parue plus jeune, plus belle après le contact du sang sur l’enveloppe charnelle de celle-ci. La femme de chambre fut une des premières victimes d’Erzébeth car, après avoir ce que le sang avait fait sur sa peau, elle décida de prendre des bains de sang de jeunes femmes vierges pour préserver sa jeunesse et sa beauté. La comtesse n’était alors plus bien vue, les gens l’appellait « La comtesse sanglante ». Finalement, Erzébeth signa sa propre perte en voulant à tout prix rester jeune et belle. En effet, elle finit emmurée vivante dans ses appartements n’ayant qu’une fine trappe pour laisser passer la nourriture. Certains disent qu’Erzébeth hante toujours le château où elle est morte et qu’elle continue ces occupations,et  qu’elle mordait ses victimes jusqu’au sang pour faire ses bain. Au final, c’est sans doute pour cela qu’elle est désormait considérée comme un vampire et non comme une femme sadique et sociopathe.

Illustration faite par un membre fu blog DevianArt
Gilles de Rais et ses victimes par VengatorBlaze. ( Source: vengatorblaze.deviantart.com)

 Gilles de Rais (1404-1440) était un homme remarquable avec une carrière militaire exeptionnelle. Il a été Maréchal de France et a été le compagnon de Jeanne d’Arc. Malheureusement, à la mort de Jeanne, Gilles sombra. La force et le bien qui étaient en lui disparurent en un claquement de doigt. La folie s’empara de lui aussi vite que le feu se propage. L’ancien compagnon de Jeanne d’Arc devint un meurtrier. Gilles ne s’attaquait qu’aux enfants mais il n’était pas seul, il avait formé un groupe dont il était le cerveau. Chacun avait sa place, l’enleveur et l’égorgeur. Gilles de Sillé enlevait les enfants pour les donner à Gilles de Rais; Poitou, lui, égorgeait les enfants, soit après que Gilles de Rais s’en servît, soit avant. Oui, Gilles de Rais se servait des enfants pour son plaisir personnel. Gilles avait des fantasmes étrange comme la sodomie, la nécrophilie, la pendaison et la torture. Selon quelques rumeurs, pour ne pas que les enfants crient ou pleurent, l’ancien Maréchal de France disait « qu’il ne voulait pas leur faire de mal, juste jouer avec eux ». L’horreur ne s’arrête pas là, Gilles de Rais gardait les meilleurs membres des enfants les plus beaux afin de les contempler. Gilles de Rais a été considéré comme un vampire car il mangeait les organes de ses victimes. Au final, la folie de Gilles a fait perdre beaucoup d’enfants mais il a tout de même été puni pour ses meurtres après un procès où il a tout avoué.

Le fait que ces deux êtres se succèdent chronologiquement n’est qu’une coïncidence. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls êtres avec des actes si abominable à avoir existé. Je vous ai parlé de ces deux là mais il y en a plein d’autres. D’autres rôdent dans la nature, alors faites attention à ceux qui vous entourent !

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Du livre au film

Beaucoup de livres ont été adaptés au cinéma. Beaucoup de ces livres repris, sont du registre fantastique ou surnaturel. Le vampire majoritairement développé dans les livres fait souvent son apparition au cinéma. A croire qu’ils sont si fascinant que ça.
On connait énormément de livres réadaptés en film comme Nosferatu ou encore Twilight. 

Commençons par le célèbre Nosferatu qui est une fâcheuse reprise du livre Dracula de Bram Stoker. Ce film est célèbre de nos jours, pourtant, selon les dires, le réalisateur Friedrich Wilhelm Murnau n’a pas acheté les droits d’auteur de Stoker. A sa sortie, le film a donc été censuré et toutes les bandes détruites. Toutes? Non car le film ne serai pas connu si c’était le cas. Nosferatu jouait par Max Schreck en 1922 met en scène un vampire assez hideux, si je peux dire (Heureusement, nous ne sommes pas réellement comme ça de nos jours). Dans le livre Dracula, le comte est un vampire romantique assez banal alors que dans le film de Murnau, c’est un mélange entre le folklorique et le romantique. On peut peut-être dire que Nosferatu est un vampire folklo-romantique qui a pris ça place dans l’histoire de ce mythe. http://www.youtube.com/watch?v=ZxlJxDr26mM

Twilight est un saga de 4 livres de Stephanie Meyer. Le vampire n’est pas traité de la

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Montage des affiches de Twilight pour « Closermag.fr »,auteur inconnu
même manière que dans Nosferatu. Ici, le vampire est devenu une créature plus humaine qui est un peu plus sociable, il ne vit pas seul mais avec sa « famille ». Il prend conscience de sa monstruosité; mais le grand contraste que l’on peut voir c’est que dans ces livres, le vampire est idolâtré par les humains et que c’est lui qui se prend pour un monstre. Le vampire qui est désormé moderne à quelques différences: il brille au soleil, ses yeux changes de couleurs, … Chacun à des pouvoirs différents comme lire l’avenir, protéger un être chère ou encore manipuler les émotions. Même si beaucoup de caractéristiques e diffèrent par rapport au vampire folklorique et romantique , Stephanie Meyer à garder ce qui faisait l’identité propre du vampire. En effet, la créature boit toujours du sang, elle est immortelle et peut être tué de la même manière que les deux autres types. Le vampire moderne est bien représenté par tous les vampires présents dans les livres et les films de Twilight. 

On a pu voir que les livres concernant les miens étaient tant appréciés qu’ils ont été réadapté en film. Les livres font évoluer l’image du vampire mais certain film ne reprenne pas les idées littéraire et s’approprie l’image de la créature présenté. Par exemple, le film Je suis une légende de Francis Lawrens ne respecte pas le livre Je suis une légende de Richard Matheson et modifie l’apparence du vampire. On peut donc dire que le cinéma fait également évoluer l’image du vampire.

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Dracula: le sens et la forme

Pour créer un portrait de vampire conforme aux croyances de l’Europe de l’Est, Bram Stoker étudie l’histoire et les folklores populaires de Transylvanie. Il s’inspire de Vlad III ( Vlad Tepes) mais il rajoute d’autres aspects qui sont toujours présents de nos jours. (Comme le fait que le vampire puisse lire dans les pensées). Ayant lu le livre qui parlait de mon père, j’étais obligé de vous le présenter.

 

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sources: http://www.yozone.fr/spip.php?article9402 Cette image est une couverture de Dracula datant de 1897 et de l’édition Livre de Poche. La couverture a été créée par Clayton Bastani et Trevillion Image.

Dans le livre, Jonathan Harker (un jeune clerc notaire anglais chez Dracula pour affaire) décrit le comte. Les attributs que le jeune homme lui donne font penser à certaines caractéristiques du vampire romantique. En lisant sa description , vous comprendrez lesquelles :

« Son visage, avec son nez aquilin et effilé, ses narines particulièrement larges, exprimaient la force. Il avait le front bombé, des cheveux clairsemés au niveau des tempes mais abondants ailleurs. Ses sourcils broussailleux se rejoignait presque au-dessus de son nez. La bouche avait quelque chose de cruel, et les dents, particulièrement pointus et très blanches, avançaient au-dessus de ses lèvres dont la couleur rouge vif témoignait d’une vitalité étonnante pour un homme de son âge. Il avait un menton large et fort et des joues fermes bien que maigres. L’impression générale était d’un extrême pâleur. J’avais déjà remarqué le dos de ses mains qui m’étaient parues blanches et fines, mais à la lueur du feu, je constatai alors qu’elles étaient plutôt grossière, larges avec des doigts épais et curieusement, des poils au milieu de ses paumes. Les ongles étaient cependant longs et taillés en pointe.» (Traduction de Josette Chicheportiche).

Ce portrait nous rappelle celui de Vlad Tepes, certaines parties du corps de Dracula sont similaires à celles de l’Empaleur, telles que le nez et la forme du visage. Bram Stoker donne des caractéristiques surnaturelles au héros du roman, en effet , Dracula ne peut pas voir son reflet dans un miroir, mais il est doté des dons de télépathie et d’hypnose ainsi que du pouvoir de se transformer en chauve-souris et en loup (il peut donc contrôler les loups). L’auteur évoque tout de même différentes faiblesses comme la crainte du soleil, le fait qu’il ne puisse pas sortir de ses terres sous peine d’être affaiblit; la craintes des crucifix etc…

Dans le livre, des femmes vampires sont aussi introduites, elles sont décrites comme « belles » et « excitantes ». Jonathan Harker insiste sur le fait qu’il aimerait que les trois femmes l’embrasse. Les femmes sont alors , dans le livre de Stoker, le symbole de la luxure.

Le thème du vampire n’est pas le seul évoqué dans l’histoire, le progrès scientifique de l’époque l’est également, comme l’invention du télégramme, du phonographe ou encore certains progrès en psychiatrie qui prend maintenant en compte l’humanité du patient. D’ailleurs, la religion est aussi très présente dans le livre. En effet, Bram Stoker évoque implicitement le fait que Dracula soit un homme maudit par Dieu après qu’il l’est renié suite au destin de sa bien aimée. Celle-ci est devenue damnée suite à son suicide car elle croyait le comte mort.

A la fin du livre , Dracula meurt en se faisant égorger et poignarder en plein cœur. Cette scène montre une présence de surnaturelle car le corps du comte « retombe en poussière puis disparaît». Il énonce et insère une morale qui se trouve dans la phrase : «Mais alors que je les fixais, je les vis se tourner vers le soleil, et la haine qui les emplissait se transforma en triomphe». Cette phrase montre le triomphe du bien sur le mal, le bien est symbolisé par le «soleil» et le mal est représenté par la «haine». La morale montre que la «Lumière» battra toujours les «Ténèbres».

Parlons maintenant de sa forme, Dracula est un roman étonnant puisqu’il contient différents types de sous genres.

Dracula, des formes épistolaires : Ce roman peut être considéré comme un roman épistolaire car les récits sont alimentés par des lettres, un journal intime et des témoignages.

Dracula, un roman gothique ou roman noir : Le livre de Stoker suit le même déroulement

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Couverture d’une édition de Dracula datant de 1902

qu’un roman gothique. Dans ce genre littéraire, l’action se déroule généralement dans un endroit isolé, abandonné ou hanté où une jeune femme est confrontée à la cruauté d’un être démoniaque qui à la fin sera puni pour ces malfaisances. Ce déroulement rappelle le Château de Dracula, l’histoire de Mina
(la fiancée de Jonathan Harker) et la mort de Dracula.

Dracula, un roman à connotations fantastiques: Dracula relève aussi du genre fantastique. Plusieurs faits le démontrent comme le climat de tension et de peur, des phénomènes inexplicables ainsi que la présence de surnaturel.

Dracula, un roman presque érotique : Le thème de l’érotisme est subtilement introduit puisqu’il n’est pas visible au premier coup d’œil .  Pourtant dans plusieurs scènes, l’ érotisme est mis en avant. Par exemple, lors de l’apparition des trois femmes vampires ou encore lorsque Lucy, une amie de Mina se transforme en vampire , «son visage était marqué de voluptueux désirs», elle symbolise la luxure.

Aujourd’hui, nous voyons Dracula comme une créature terrifiante et on le qualifie parfois de «Prince des ténèbres». Pourtant, ceux qui liront le livre verront que Bram Stoker décrit le comte comme victime de sa malédiction. On pourrait croire que Dracula boit du sang comme bon lui semble et qu’il aime semer la terreur mais c’est par obligation qu’il le fait. Le père des vampires ne se nourrit de sang que lorsque la faim est trop présente. Il vit d’ailleurs à travers les âges pour retrouver sa bien aimé (Il croyait que Mina était la réincarnation de celle-ci). Les films et les différentes époques ont fait que Dracula soit vu comme un homme cruel.  Pour connaître la vérité, il faut revenir aux sources.

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Vampires du Monde

Bien que le vampire soit une créature à fortes connotations européennes, on notera tout de même l’existence de vampires dans d’autres folklores du monde, comme par exemple en Afrique, en Asie. Ayant rencontré certains d’entre eux lors de voyages lointains, je vais vous les présenter.

La figure vampirique n’a pas occupée, en Afrique, une place aussi importante qu’elle n’a pu le faire en Europe, on dénote néanmoins quelques légendes qui la mentionnent, bien que sa forme et son mode opératoire changent de tribu en tribu.

Impundulu, sculpture de Takashi Tsukada.

On dénote une grande quantité de types de vampires, comme par exemple les Angat, des vampires à l’apparence de serpents, connu à Madagascar pour leur côté cruel et sanguinaire ; « Angat » est un mot qui peut également désigner le Diable ; ou encore les Impundulu, de grands oiseaux (de tailles humaine) noirs et blancs pourvus de longs becs capables de se métamorphosés en beaux jeunes hommes afin de séduire les jeunes femmes et des les vider de leur sang (similarité avec l’empuse romaine). Ces volatiles étaient surtout craints par les tribus Zoulous Xhosas. Nous retrouvons également la Goule arabe, qui déterrait les cadavres et attaquait les voyageurs pour se nourrir. Seul UN coup sec à la nuque pouvait la neutraliser. Elle est dite fille du diable musulman Iblis.

Dans les folklores Ashanti et Gana, on peut rencontrer des vampires sous le nom d’Asasabonsam. Cette créature est représentée sous forme humanoïde pourvut de longues dents d’acier. Il vit reculé dans les forêts et kidnappent leurs victimes à l’aide de leurs pieds crochus lorsqu’elles s’aventurent sous les arbres.

 

Déesse Kaly. Image: Droit réservé.

Il existe également en Amérique des créatures dites vampiriques, telles que le Wendigo en Amérique du Nord (ce qui signifie « cannibale maudit ») avait une apparence semblable à celles des Loups-garous ou bien à celle d’un squelette de glace. Afin de résister au froid, cette créature était contrainte d’ingérer de la chair humaine. Une fois sa première victime dévorée, la personne deviendra alors un monstre.
En Asie, nous retrouvons la déesse indienne de la création et de la destruction Kali, qui aurait bu le sang du démon Takta Vija, ou encore des démons tels que les Nukekubi japonais, à apparence humaine le jour, et dont la tête se détache du corps la nuit, afin de mordre les vivants. Le seul moyen de détruire cette créature est de s’attaquer à son corps tandis qu’il et privé de sa tête. Il y en a d’autres sous le nom de « Jiang shi » qui signifie « cadavre raide ». Làs-bas, le vampire peut également être un mort qui, lors de son rituel mortuaire a subi un événement inattendu comme un orage par exemple ou un mauvais emplacement qui réveil des énergies ostiles. Le but du vampire asiatique est de dévorer l’énergie vitale des vivants.

Nous pouvons remarquer que les folklores semblent différents et pourtant, ils contiennent tous des similitudes.

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