Bibliographie, sitographie et filmographie 

Site internet :

  • Shinatsu, Dracula, le Prince des Ténèbres

http://www.shintasu.com/dracula-le-prince-des-tenebres/

  • Dark Stories, Elizabeth Bathory

http://www.dark-stories.com/elizabeth_bathory.htm#crimes

  • Chez Dracula, Légende

http://chezdracula.free.fr/legende/legende.html

  • Hérésie, Vlad Tepes-Vlad III l’Empaleur

http://www.heresie.com/vlad.htm

  • Wikipedia, Vlad III l’Empaleur

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vlad_III_l%27Empaleur[1]

  • Malach, Légendes du Monde

http://malach.free.fr/Legendes.htm

  • Encyclopédie du Paranormal, Le vampire

http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Vampire

  •  Site de l’Université de Cergy-Pontoise, Le vampire : le mythe indémodable de la littérature

http://www.masteriec.fr/le-vampire-le-mythe-indemodable-de-la-litterature/

  •  Blood, Les Vampires Africains

http://creaturedelamort.e-monsite.com/pages/les-vampires-du-monde/les-vampires-africains.html

  •  Blood, Les Vampires Arabes

http://creaturedelamort.e-monsite.com/pages/les-vampires-du-monde/les-vampires-arabes.html

  • Légendes archéologiques

http://www.Legendesarcheologiques.wordpress.com

  • Dracula, littérature

http://www.dailymars.net/dracula-la-veine-litteraire/

Livres :

  • Valls de Gomis, Estelle, Le Vampire au fils des siècles: enquête autour d’un mythe, Cheminements, 1970
  • Jean Marigny, Sang pour sang le réveil des vampires, Galimard, 2010
  • Bram Stoker, Dracula, 1897
  • Stephenie Meyer, Twilight, Black Moon, 2005
  • Richard Matheson, Je suis une légende, Folio SF, 1954
  • Fabrice Collin, Les étranges sœurs Wilcox: Les vampires de Londres, Gallimard, 2009

Films :

  • Terence Fisher, Dracula, Le Prince des Ténèbres, 1966
  • Catherine Hardwicke, Twilight, 2009
  • Len Wiseman, Underword, 2003
  • Francis Lawrens, Je suis une légende, 2007

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En conclusion

Pour conclure, le vampire est une créature fortement encrée dans toutes les régions du Monde, mais plus particulièrement en Europe.

Au Moyen-âge, il s’impose en Europe sous l’apparence d’un cadavre en putréfaction sortant de sa tombe, la nuit pour aspirer le sang et l’énergie vitale de ses proies. On retrouve à l’origine de cette croyance tenace la porphyrie, une maladie faisant ressembler ses victimes au vampire folklorique.

Cette image du vampire persiste jusqu’au XIXème siècle, où les écrivains romantique de l’époque, en particulier Bram Stoker, décident de remodeler le vampire afin de répondre aux attentes de la société de l’époque et de le rendre plus populaire. Pour créer son emblématique Dracula, Bram Stoker s’inspire d’un prince roumain, Vlad Tepes III, dit l’Empaleur. Il est aujourd’hui connut pour avoir créer les forêts d’empalés afin de repousser les ottomans qui convoitaient l’Europe de l’est à cette époque. En effet, le vampire romantique est un homme élégant, pourvut de longues canines et d’une peau extrêmement blanche. Il est en général vêtu d’un costume et d’une longue cape.

Suite au succès phénoménale du roman Dracula, la société accueil désormais le vampire à bras ouvert et se l’approprie totalement. Ce phénomène est fortement visible dans le cinéma, où l’on retrouve des films tels que NosferatuDracula, le prince des ténèbres, Le bal des vampires  ou encore Twilight. Le cinéma permet aux vampires de connaître d’avantage de succès et de devenir ainsi la créature surnaturelle la plus appréciée.

C’est dans les années 1970 que le vampire moderne commence doucement son ascension, comme par exemple dans la saga littéraire Entretien avec un vampire, où, malgré une apparence nettement romantique, on constate la sensibilité et l’humanité du héros vampire. Dans les années 1990, la série Buffy contre les vampires propulse le vampire moderne, mais c’est avec la saga littéraire et cinématographique Twilight que sa popularité explose. Il est aujourd’hui nettement reprit dans de divers livres, films et séries.

Mais le vampire évolue également en peinture. On retrouve quelques œuvres mettant en scène, le plus souvent, des femmes vampires, alors symbole de débauche et de luxure, plaçant la femme au-dessus de l’homme comme dans l’œuvre de La femme vampire de Bure-Jones, où la femme est clairement en position de force.

On peut également remarquer qu’à chaque fois que le vampire apparaissait ou réapparaissait dans les sociétés à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, c’était lors d’événements plus ou moins importants. Par exemple lors des crimes de Jack l’éventreur en 1888 ou encore l’entre-deux guerres. Peut-être que le vampire est la créature sur laquelle on met tout sur le dos mais, son image apparaissait souvent lors de période néfaste et c’est sans doute pour cela que dans l’ancienne société, il était vu comme un être cruel.

Le vampire détient donc une grande emprise sur notre imagination depuis des siècles et des siècles, son image ne cesse d’être modifié et ce n’est pas prêt de changer. Peut-être ne sera-t-il plus comme celui de nos jours ?

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Le vampire dans les arts

Vampire de Tatomir Pitariu 

Vampire est une peinture de Tatomir Pitariu qui mêle le folklore roumain du vampire avec l’art. Le peintre, né à Sibiu (une ville dans le Sud de la Transylvanie) tente de nous transmettre les légendes urbaines de son pays à travers son œuvre.

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Tatomir PITARIU, taille maléable, 2009
L’œuvre  nous montre une sorte de chimère que Tatomir PITARIU a nommé »vampire ». La créature qui est représentée a le bas du corps d’un homme dont la musculature est étrangement forte. À partir du fessier et ce qui devrait être le dos de l’homme est modifié en un « dos » inarticulé et bossu où l’on voit l’intérieur du corps.
Enfin, la tête est similaire à celle d’un monstre dont les gros yeux jaunes et globuleux  semblent nous regarder. Des cornes pointus surmontent  sa tête en guise de remplacement des oreilles. Enfin , la créature possède une large bouche dont l’ouverture nous laisse voir deux traits de peinture blanche sur un fond noir : les canines.

Le vampire remplit les 3/4 du tableau et il est posé sur le toit d’une église, comme si les ténèbres dominaient  la lumière. D’autres  éléments  montrent  l’idée de la domination de l’enfer. Par exemple, les teintes de peinture utilisées sont sombre, en effet, il y a une dominance de nuance de gris qui cache le lieu de culte. On peut  certes constater la présence d’une lumière grâce à la pleine lune mais celle-ci illumine le monstre et le met en valeur.

La représentation que le peintre fait du vampire est assez surprenante mais correspond bien au folklore roumain qui décrit le vampire comme un mort en décomposition devenu vivant. La légende roumaine raconte que le vampire est un démon qui a pris l’enveloppe charnelle d’un mort dans le seul but de hanter les humains. Tatomir PITARIU a sans doute voulu représenter cette légende en nous dévoilant une créature mi-humaine, mi-monstre.

La femme vampire de Philip Burne-Jones

Ce tableau a été peint par Philip Burne-Jones en 1897. Comme le montre le titre, l’œuvre représente une femme-vampire.

 

Burne-Jones, la femme vampire, 1898, illustration du Vampire de Polidori
Cette femme est brune avec de long cheveux qui lui tombent sur les coudes. Son teint est pâle et ses lèvres pourpres et entrouvertes laissent entrevoir de petites canines. Cette femme est sans doute une jeune mariée puisqu’elle porte une robe blanche. Le blanc symbolisant la pureté, est en totale opposition avec l’image que renvoi la femme qui le porte, représentant quant à elle la perversion et la luxure. Néanmoins, à droite, l’ombre des cheveux de la jeune femme, (sur une partie de sa robe) évoque son côté maléfique car, elle peut être mis en lien avec les ailes d’un démon.

L’idée de représenter la femme sur l’homme qui semble inerte est original et montre que la femme-vampire domine l’homme humain. La théorie de la domination féminine est également présent dans la structure en pyramide de la peinture. Les deux extrémitées du bas se finissent , du côté gauche sur la tête de l’homme et du côté droit, probablement sur les cuisses de la femme. Sur le haut de la pyramide se situe la tête de la femme.

Le fait que la femme-vampire symbolise l’érotisme est mis en application par la posture du couple qui rappelle celle de l’Andromaque, la chemise ouverte de l’homme et enfin, le lieu où se passe la scène: une chambre comprenant un lit baldaquin.

Le peintre à sans doute voulu représenter la manière dont les femmes de mon espèces étaient vu au XXème siècle.

 

 

 

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Du livre au film

Beaucoup de livres ont été adaptés au cinéma. Beaucoup de ces livres repris, sont du registre fantastique ou surnaturel. Le vampire majoritairement développé dans les livres fait souvent son apparition au cinéma. A croire qu’ils sont si fascinant que ça.
On connait énormément de livres réadaptés en film comme Nosferatu ou encore Twilight. 

Commençons par le célèbre Nosferatu qui est une fâcheuse reprise du livre Dracula de Bram Stoker. Ce film est célèbre de nos jours, pourtant, selon les dires, le réalisateur Friedrich Wilhelm Murnau n’a pas acheté les droits d’auteur de Stoker. A sa sortie, le film a donc été censuré et toutes les bandes détruites. Toutes? Non car le film ne serai pas connu si c’était le cas. Nosferatu jouait par Max Schreck en 1922 met en scène un vampire assez hideux, si je peux dire (Heureusement, nous ne sommes pas réellement comme ça de nos jours). Dans le livre Dracula, le comte est un vampire romantique assez banal alors que dans le film de Murnau, c’est un mélange entre le folklorique et le romantique. On peut peut-être dire que Nosferatu est un vampire folklo-romantique qui a pris ça place dans l’histoire de ce mythe. http://www.youtube.com/watch?v=ZxlJxDr26mM

Twilight est un saga de 4 livres de Stephanie Meyer. Le vampire n’est pas traité de la

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Montage des affiches de Twilight pour « Closermag.fr »,auteur inconnu
même manière que dans Nosferatu. Ici, le vampire est devenu une créature plus humaine qui est un peu plus sociable, il ne vit pas seul mais avec sa « famille ». Il prend conscience de sa monstruosité; mais le grand contraste que l’on peut voir c’est que dans ces livres, le vampire est idolâtré par les humains et que c’est lui qui se prend pour un monstre. Le vampire qui est désormé moderne à quelques différences: il brille au soleil, ses yeux changes de couleurs, … Chacun à des pouvoirs différents comme lire l’avenir, protéger un être chère ou encore manipuler les émotions. Même si beaucoup de caractéristiques e diffèrent par rapport au vampire folklorique et romantique , Stephanie Meyer à garder ce qui faisait l’identité propre du vampire. En effet, la créature boit toujours du sang, elle est immortelle et peut être tué de la même manière que les deux autres types. Le vampire moderne est bien représenté par tous les vampires présents dans les livres et les films de Twilight. 

On a pu voir que les livres concernant les miens étaient tant appréciés qu’ils ont été réadapté en film. Les livres font évoluer l’image du vampire mais certain film ne reprenne pas les idées littéraire et s’approprie l’image de la créature présenté. Par exemple, le film Je suis une légende de Francis Lawrens ne respecte pas le livre Je suis une légende de Richard Matheson et modifie l’apparence du vampire. On peut donc dire que le cinéma fait également évoluer l’image du vampire.

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Dracula: le sens et la forme

Pour créer un portrait de vampire conforme aux croyances de l’Europe de l’Est, Bram Stoker étudie l’histoire et les folklores populaires de Transylvanie. Il s’inspire de Vlad III ( Vlad Tepes) mais il rajoute d’autres aspects qui sont toujours présents de nos jours. (Comme le fait que le vampire puisse lire dans les pensées). Ayant lu le livre qui parlait de mon père, j’étais obligé de vous le présenter.

 

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sources: http://www.yozone.fr/spip.php?article9402 Cette image est une couverture de Dracula datant de 1897 et de l’édition Livre de Poche. La couverture a été créée par Clayton Bastani et Trevillion Image.

Dans le livre, Jonathan Harker (un jeune clerc notaire anglais chez Dracula pour affaire) décrit le comte. Les attributs que le jeune homme lui donne font penser à certaines caractéristiques du vampire romantique. En lisant sa description , vous comprendrez lesquelles :

« Son visage, avec son nez aquilin et effilé, ses narines particulièrement larges, exprimaient la force. Il avait le front bombé, des cheveux clairsemés au niveau des tempes mais abondants ailleurs. Ses sourcils broussailleux se rejoignait presque au-dessus de son nez. La bouche avait quelque chose de cruel, et les dents, particulièrement pointus et très blanches, avançaient au-dessus de ses lèvres dont la couleur rouge vif témoignait d’une vitalité étonnante pour un homme de son âge. Il avait un menton large et fort et des joues fermes bien que maigres. L’impression générale était d’un extrême pâleur. J’avais déjà remarqué le dos de ses mains qui m’étaient parues blanches et fines, mais à la lueur du feu, je constatai alors qu’elles étaient plutôt grossière, larges avec des doigts épais et curieusement, des poils au milieu de ses paumes. Les ongles étaient cependant longs et taillés en pointe.» (Traduction de Josette Chicheportiche).

Ce portrait nous rappelle celui de Vlad Tepes, certaines parties du corps de Dracula sont similaires à celles de l’Empaleur, telles que le nez et la forme du visage. Bram Stoker donne des caractéristiques surnaturelles au héros du roman, en effet , Dracula ne peut pas voir son reflet dans un miroir, mais il est doté des dons de télépathie et d’hypnose ainsi que du pouvoir de se transformer en chauve-souris et en loup (il peut donc contrôler les loups). L’auteur évoque tout de même différentes faiblesses comme la crainte du soleil, le fait qu’il ne puisse pas sortir de ses terres sous peine d’être affaiblit; la craintes des crucifix etc…

Dans le livre, des femmes vampires sont aussi introduites, elles sont décrites comme « belles » et « excitantes ». Jonathan Harker insiste sur le fait qu’il aimerait que les trois femmes l’embrasse. Les femmes sont alors , dans le livre de Stoker, le symbole de la luxure.

Le thème du vampire n’est pas le seul évoqué dans l’histoire, le progrès scientifique de l’époque l’est également, comme l’invention du télégramme, du phonographe ou encore certains progrès en psychiatrie qui prend maintenant en compte l’humanité du patient. D’ailleurs, la religion est aussi très présente dans le livre. En effet, Bram Stoker évoque implicitement le fait que Dracula soit un homme maudit par Dieu après qu’il l’est renié suite au destin de sa bien aimée. Celle-ci est devenue damnée suite à son suicide car elle croyait le comte mort.

A la fin du livre , Dracula meurt en se faisant égorger et poignarder en plein cœur. Cette scène montre une présence de surnaturelle car le corps du comte « retombe en poussière puis disparaît». Il énonce et insère une morale qui se trouve dans la phrase : «Mais alors que je les fixais, je les vis se tourner vers le soleil, et la haine qui les emplissait se transforma en triomphe». Cette phrase montre le triomphe du bien sur le mal, le bien est symbolisé par le «soleil» et le mal est représenté par la «haine». La morale montre que la «Lumière» battra toujours les «Ténèbres».

Parlons maintenant de sa forme, Dracula est un roman étonnant puisqu’il contient différents types de sous genres.

Dracula, des formes épistolaires : Ce roman peut être considéré comme un roman épistolaire car les récits sont alimentés par des lettres, un journal intime et des témoignages.

Dracula, un roman gothique ou roman noir : Le livre de Stoker suit le même déroulement

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Couverture d’une édition de Dracula datant de 1902

qu’un roman gothique. Dans ce genre littéraire, l’action se déroule généralement dans un endroit isolé, abandonné ou hanté où une jeune femme est confrontée à la cruauté d’un être démoniaque qui à la fin sera puni pour ces malfaisances. Ce déroulement rappelle le Château de Dracula, l’histoire de Mina
(la fiancée de Jonathan Harker) et la mort de Dracula.

Dracula, un roman à connotations fantastiques: Dracula relève aussi du genre fantastique. Plusieurs faits le démontrent comme le climat de tension et de peur, des phénomènes inexplicables ainsi que la présence de surnaturel.

Dracula, un roman presque érotique : Le thème de l’érotisme est subtilement introduit puisqu’il n’est pas visible au premier coup d’œil .  Pourtant dans plusieurs scènes, l’ érotisme est mis en avant. Par exemple, lors de l’apparition des trois femmes vampires ou encore lorsque Lucy, une amie de Mina se transforme en vampire , «son visage était marqué de voluptueux désirs», elle symbolise la luxure.

Aujourd’hui, nous voyons Dracula comme une créature terrifiante et on le qualifie parfois de «Prince des ténèbres». Pourtant, ceux qui liront le livre verront que Bram Stoker décrit le comte comme victime de sa malédiction. On pourrait croire que Dracula boit du sang comme bon lui semble et qu’il aime semer la terreur mais c’est par obligation qu’il le fait. Le père des vampires ne se nourrit de sang que lorsque la faim est trop présente. Il vit d’ailleurs à travers les âges pour retrouver sa bien aimé (Il croyait que Mina était la réincarnation de celle-ci). Les films et les différentes époques ont fait que Dracula soit vu comme un homme cruel.  Pour connaître la vérité, il faut revenir aux sources.

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Vampires du Monde

Bien que le vampire soit une créature à fortes connotations européennes, on notera tout de même l’existence de vampires dans d’autres folklores du monde, comme par exemple en Afrique, en Asie. Ayant rencontré certains d’entre eux lors de voyages lointains, je vais vous les présenter.

La figure vampirique n’a pas occupée, en Afrique, une place aussi importante qu’elle n’a pu le faire en Europe, on dénote néanmoins quelques légendes qui la mentionnent, bien que sa forme et son mode opératoire changent de tribu en tribu.

Impundulu, sculpture de Takashi Tsukada.

On dénote une grande quantité de types de vampires, comme par exemple les Angat, des vampires à l’apparence de serpents, connu à Madagascar pour leur côté cruel et sanguinaire ; « Angat » est un mot qui peut également désigner le Diable ; ou encore les Impundulu, de grands oiseaux (de tailles humaine) noirs et blancs pourvus de longs becs capables de se métamorphosés en beaux jeunes hommes afin de séduire les jeunes femmes et des les vider de leur sang (similarité avec l’empuse romaine). Ces volatiles étaient surtout craints par les tribus Zoulous Xhosas. Nous retrouvons également la Goule arabe, qui déterrait les cadavres et attaquait les voyageurs pour se nourrir. Seul UN coup sec à la nuque pouvait la neutraliser. Elle est dite fille du diable musulman Iblis.

Dans les folklores Ashanti et Gana, on peut rencontrer des vampires sous le nom d’Asasabonsam. Cette créature est représentée sous forme humanoïde pourvut de longues dents d’acier. Il vit reculé dans les forêts et kidnappent leurs victimes à l’aide de leurs pieds crochus lorsqu’elles s’aventurent sous les arbres.

 

Déesse Kaly. Image: Droit réservé.

Il existe également en Amérique des créatures dites vampiriques, telles que le Wendigo en Amérique du Nord (ce qui signifie « cannibale maudit ») avait une apparence semblable à celles des Loups-garous ou bien à celle d’un squelette de glace. Afin de résister au froid, cette créature était contrainte d’ingérer de la chair humaine. Une fois sa première victime dévorée, la personne deviendra alors un monstre.
En Asie, nous retrouvons la déesse indienne de la création et de la destruction Kali, qui aurait bu le sang du démon Takta Vija, ou encore des démons tels que les Nukekubi japonais, à apparence humaine le jour, et dont la tête se détache du corps la nuit, afin de mordre les vivants. Le seul moyen de détruire cette créature est de s’attaquer à son corps tandis qu’il et privé de sa tête. Il y en a d’autres sous le nom de « Jiang shi » qui signifie « cadavre raide ». Làs-bas, le vampire peut également être un mort qui, lors de son rituel mortuaire a subi un événement inattendu comme un orage par exemple ou un mauvais emplacement qui réveil des énergies ostiles. Le but du vampire asiatique est de dévorer l’énergie vitale des vivants.

Nous pouvons remarquer que les folklores semblent différents et pourtant, ils contiennent tous des similitudes.

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Les caractéristiques du vampire

A travers les siècles, l’image du vampire a considérablement évoluée, aussi bien moralement que physiquement.

Au tout début de sa vie, c’est à dire au Moyen-Age; le vampire est perçut comme un cadavre en décomposition, sale, excessivement poilu et dégageant une odeur de putréfaction. Il peut sortir aussi bien le jour que la nuit, mais la nuit étant traditionnellement la période des activités maléfiques, les écrits indiquent qu’il sort la nuit.

 

Le Vampire de Volta, montre un vampire folklorique

Outre le fait qu’il se nourrit de sang en l’aspirant au travers des pores de la victimes, il est également carnivores, cannibale, nécrophage et coprophage ( les excréments). Son haleine et assez reconnaissable suite à se buffet plutôt garnit. Contrairement aux autres types de vampires, le vampire traditionnel pouvait pomper tel un moustique le fluide vitale au niveau de la poitrine (plus précisément du cœur), des poignets, des chevilles et des cuisses. Le vampire folklorique à une autre manière d’absorber le fluide vitale de ses victimes, en effet, le viole est une de ses nombreuses méthodes. Heureusement que je ne fais pas partie de cette catégorie. 

 

Christopher Lee, Dracula: le prince des ténèbres de Terence Fisher. Montre un vampire romantique

Précédée d’une image réellement peu flatteuse, le vampire romantique, qui débarque au XIXème siècle améliore considérablement la notoriété du vampire. C’est la conception du vampire romantique qui restera à jamais associée à l’image dite « classique » que nous avons. Ce buveur de sang est représenté sous les traits d’un grand homme séduisant à l’air noble. Il est en général vêtu de façon élégante ( costume et cape noire). Son teint est très pâle et glacée. Sa bouche est munie de longues canines. Quelques fois,(mais plus rarement), il peut être représenté avec des paumes poilus, des yeux rouges, des longs ongles semblables à des serres ainsi que des oreilles pointus.  Du vampire folklorique, le vampire romantique ne gardera que le teint cadavérique.

 

kate Beckinsale dans Underword. Montre un vampire moderne.

Dernier né, le vampire moderne est encré dans la culture actuelle, aussi bien dans le cinéma que dans la littérature. Et pour cause, le vampire moderne représente la créature parfaite, soumise néanmoins à un lourd questionnement moral. Ce cadet perd toutes les caractéristiques que l’on pourrait qualifier d' »immonde » et devient une créature presque humaine, aussi bien physiquement que moralement.   L’énorme différence entre ce type de vampire et les autres se trouve dans le fait que le vampire moderne est plus vu comme un surhomme que comme une créature démoniaque. L’atout majeur du vampire moderne est son charme et sa beauté, tout comme le vampire romantique, pourtant, ses nouveaux adopte volontiers une apparence androgyne suivant les auteurs. Ce dernier type est modelé suivant les envies des auteurs, c’est pour cela qu’il est le plus simple à créer. Il est également plus sensible et humains.

Il ne faut pas oublier la femme vampire qui est de plus en plus présent dans la littérature. La représentation féminine au XIXème siècle comme une personnification des sentiments. On peut retrouver cette femme vampire dans l’oeuvre de Le Fanu qui se nomme Carmilla. Carmilla est un héros éponyme qui représente le mal absolu. Elle incarne également l’homosexualité ainsi que la sexualité féminine. Le fait de représenter le héros comme étant homosexuel rajoute de « l’atrocité » puisqu’en 1973 ( l’année de parution de l’oeuvre), le fait d’aimer un être du même sexe que soit était vu comme une maladie mentale.

La femme vampire est souvent représenter comme une symbolisation de la luxure. On peut, en effet retrouver le lien entre la femme est la sexualité fréquemment dans les livres où celle-ci est vampire. Les femmes vampires sont là pour montrer la monstruosité de mon espèce puis-qu’à l’époque où je suis apparu, la sexualité féminine était perçu comme de l’hystérie.

Les auteurs et cinéastes du XIXème et début du XXème siècle, doteront le vampire d’incroyable pouvoirs surnaturels comme le regard hypnotique, qui rend la victime docile; la sensualité surhumaine, qui l’aide grandement à attirer ses proies. La force surhumaine, la capacité de se métamorphoser en animal ou en brouillard et bien sûr l’immortalité sont des attributs donnés pour faire du vampire un monstre à part entière. Quelque fois, les auteurs et scénariste s’amuse en inventant d’autres capacité comme la télépathie, la téléportation ou encore celle de voler. Le Vampire est au final beaucoup modelé selon l’envie de chacun mais les pouvoirs les plus importants sont généralement gardés.

Les caractéristiques du vampire

Les créatures vampiriques en général 

Il existe depuis le Moyen-âge plusieurs catégories de vampires. Le vampire traditionnel, dit folklorique, le vampire romantique (ma catégorie et celle de mon illustre mentor Dracula) et enfin le vampire moderne (surnommé « le petit sensible » par mes pairs, et moi-même bien sûr).

Nous retrouvons bien quelques traces de créatures similaires au vampire dans l’Antiquité, mais elles ne peuvent pas être qualifiées ainsi, ne possédant pas toutes leurs caractéristiques.

Nous retrouvons par exemple l’empuse dans l’antiquité gréco-romaine, qui, sous les traits d’une belle jeune femme, séduisait les hommes afin de les vider de leur sang, ou encore le stryge, un monstrueux  oiseau qui ne s’attaquait qu’aux enfants et aux nouveau-nés.

Dans la tradition juive, la démone Lilith, considérée comme la mères des succubes, était perçut comme une femme avec des longs cheveux, pourvut d’ailes, suçant le sang de ses proies.

Mais c’est en Europe de l’Est, au Moyen-âge, que le mythe du vampire s’encre réellement dans la tradition européenne. A cette époque, la chasse aux sorcières faisait rage, et c’est durant cette dernière que le mythe du vampire connut une ascension fulgurante (du Moyen-âge au XVIème siècle). En effet, il était un moyen pour les peuples de trouver une raison à tout leurs maux.

 Devenir un vampire ne se faisait pas après s’être fait mordre ou après avoir ingéré du sang de vampire. Le vampirisme affectait les personnes victimes de mort violentes (suicides, assassinats…) ou celles qui n’étaient pas enterrées sur terre consacrée. C’est alors que, quelques semaines après son décès et après avoir dévoré ses « voisins », le cadavre du défunt sortait de terre et revenait, la nuit, hanter les vivants afin de se nourrir de leur sang. Il était décrit comme un cadavres en putréfaction, excessivement poilus, pourvut de long ongles et dégageant une odeur nauséabonde. Contrairement à ses successeurs, ce vampire là ne possédait pas de crocs et aspirait le fluide vitales par les pores de la victime. Il pouvait également étrangler sa proie durant son sommeil afin d’aspirer son énergie vitale. Vous l’aurez comprit, il s’agit ici du tout premier vampire, le vampire traditionnel/folklorique.

Ce n’est qu’au XIXème siècle que l’image du vampire va radicalement changée  en Europe, notamment grâce au roman Dracula de Bram Stoker. Ce dernier réinvente totalement le vampire en lui attribuant une apparence bien plus humaine. En effet, le vampire dit romantique (car transformé par les écrivains romantiques du XIXème siècle) n’est plus un cadavre en putréfaction, mais un grand homme élégant, très séduisant, généralement vêtu d’un costume et d’une cape noire. Son teint est excessivement pâle, ses canines pointues, allant même jusqu’à dépassées de sa bouche. Il pouvait également posséder des oreilles pointues, des poils au milieu de ses paumes ainsi que des serres, mais cela restait rare.

Devenir vampire devient alors un jeu d’enfant et une simple morsure suffit. Le vampire romantique ouvrira la voie à de grands chefs d’oeuvres du cinéma tels que Nosferatu ou encore Dracula ou le prince des ténèbres, mais surtout au vampire moderne.

Le vampire moderne apparaît dans la deuxième moitié du XXème siècles, grâce à des romans tels qu’Entretient avec un vampire d’Anne Rice (1976) ou encore  avec la saga Twilight de Stephenie Meyer qui débute en 2005.

Le vampire n’est plus perçut comme un monstre, au contraire, il est pourvut d’une grande humanité, allant même jusqu’à refuser de boire du sang humain, comme la famille Cullen dans Twilight. Son apparence même va jusqu’à être très similaire à celle d’un être humain classique. Sa peau reste très pâle, mais cette fois-ci, on lui attribut des yeux de couleur rouge. Ses canines sont en générales peut pointues, pour un soucis de discrétion, ou tout simplement rétractables. Contrairement au vampire traditionnel et romantique, le vampire moderne ne vit pas en marge de la société, mais est en général bien intégré à celle-ci.

 

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Le sang, l’essence du vampire

Le vampire est inévitablement associé au sang, et cela depuis toujours. Mais pour quelles raisons ? Pourquoi le sang est-t-il si étroitement lié à la figure vampirique ?

Nous savons tous que le vampire se nourrit de sang, que c’est ce qui lui permet de « vivre ». En effet, nous pouvons dégager deux causes de cette croyance. La première est que le sang permet au vampire de ne pas vieillir et de conserver sa force et sa rapidité surhumaine. On notera que les vampires sont souvent soumis à d’intenses soifs qu’ils peinent à étancher, comme on peut le comprendre avec cette phrase issue de Dracula de Bram Stoker : « Le sang de vos veines aura apaisé ma soif ». Cet aspect est également confirmé par l’un des personnages du roman, le docteur Van Helsing, qui déclare que Dracula « prospère aussi longtemps qu’il peut se nourrir du sang des vivants ». On constatera d’ailleurs que dans le roman, Dracula vieillit lorsqu’il ne s’abreuve pas et rajeunit lorsqu’il étanche sa soif.

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femme vampire, artiste inconnu

La seconde cause de ce lien est la découverte de la porphyrie, une maladie dû à une surproduction de porphyrine, une molécule commune à tous les êtres vivants. La particularité de cette maladie est que les malades possèdent la majorité des caractéristiques du vampire (découverte de David Dolphin)  Les malades voient leur peau se détruire (brûlée) au soleil, leurs ongles et leurs dents devenir rougeâtres, leur gencive se nécrosée (se décomposée), une croissance capilaire rapide et une allergie à l’allicine (donc à l’ail). On constate donc que le vampire folklorique est parfaitement illustré à travers ces symptômes.

Ces symptômes étaient soignés par des transfusions sanguines, qui permettait au malade d’être soulagé, ce qui renforce considérablement le lien vampire-porphyrie.

Après avoir lu tout ça, vous pouvez comprendre que le sang est l’essence même du vampire, qu’il lui permet de vivre et de rester fort. Sans le sang, le vampire est affaibli. Le sang lui est donc à cent pour cent indispensable.

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Introduction 

Bonjour je m’appelle Mariau Leducatte.

Nosferatu, le vampire de Friedrich Wilhelm Murnau avec Max Schreck, 1922

Je ne suis pas réellement un des descendants de Dracula, puisant plutôt mes origines dans l’imagination de trois jeunes filles de première littéraire: Audrey DUFAUR , Manon LEMEILLEUR et Marina SCHIETTE-CATTE. Appartenant moi-même à l’espèce du vampire, je ferai de mon mieux afin de vous dévoiler tout ce qu’il y a à savoir sur les miens. J’ai été conçu pour les représenter dans la rédaction de leur blog sur les vampires.
L’objectif de ce blog est de vous faire découvrir les différentes facettes du vampire. Je vous montrerai son évolution, de sa création à aujourd’hui , à travers les siècles et les civilisations. Ce blog sera le support des trois jeunes filles pour leur TPE, mêlant l’histoire et la littérature. Elles ont choisi ce sujet car elles souhaitaient approfondir leurs connaissances sur le vampire.
Je vous souhaite une excellente nuit. Barricadez vos fenêtres, je pourrais éventuellement vous rendre une petite visite si la soif m’en prenait.

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